- BIFFIN
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La Victoire en chantant ...
Lun 17 Sep 2018 - 8:06
« La Victoire en chantant… »
65e demi-brigade 1794
Figurines au 1/72e
« La Victoire en chantant
Nous ouvre la barrière,
La Liberté guide nos pas… »
Après avoir repoussé la menace d’invasion à Valmy en 1792, c’est à la pointe des baïonnettes que la Convention va délivrer les peuples voisins et leur faire goûter, de gré ou de force, à la rhétorique révolutionnaire. Si l’intention est noble, dans les faits la création de républiques sœurs (mais vassalisées et lourdement sollicitées) ne fera pas forcément le bonheur de ces populations.
Mais pour l’heure nos soldats affrontent le reste de l’Europe !
Pour cette petite scénette j’ai associé les figurines gagnées au dernier concours du forum avec une création en impression 3D faite à ma demande par Sébastien, de « Battlefig » . N’ayant aucune notion d’informatique, j’ai sans doute sous-estimé la difficulté de la programmation de l’imprimante mais Sébastien a super bien travaillé et le résultat est là ! Qu’il reçoive ici tous mes remerciements.
Les figurines des soldats de la Révolution, que je dois donc à la générosité de Ténardier et des donateurs que je remercie aussi, m’ont tout de suite énormément plu.
Elles ont de la gueule, une présence, plein de petits détails dans leurs uniformes bien fatigués, détails qui font vrai et qui collent bien à l’épopée révolutionnaire. Il n’y a que le drapeau que j’ai refait en l’agrandissant pas mal. J’ai parlé d’épopée, d’où l’idée de leur associer cette Marseillaise de Rude (dite aussi « le chant du départ »), sculpture bien connue, en une allégorie que j’ai voulu la plus immatérielle possible. L’aspect transparent et très lisse des productions de « Battlefig » y a bien contribué. D’autant que cela contraste avec le côté un peu « rugueux » de mes fantassins.
Y suis-je parvenu ? C’est à vous de le dire !
Cette idée m’a été inspirée par le célèbre tableau « le rêve » d’Edouard Detaille, que l’on peut voir au musée d’Orsay (le tableau, pas Edouard). Et aussi par une plaquette du peintre Eugène Rousselot qui figure sur un catalogue Historex.
Vous remarquerez qu’un des soldats porte l’uniforme blanc de l’ancienne armée royale alors que les autres sont en bleu, un bleu bien délavé pour le tambour. Ceci me permettra d’évoquer brièvement ce que fut l’amalgame pendant la Révolution .
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L'amalgame
En 1793 la situation de l’armée française est difficile. Du fait des pertes dues au combats et aux maladies, aux désertions, aux départs de très nombreux officiers pour l’émigration* et tout simplement au retour de 60.000 volontaires de 1792 dans leur foyers**, les effectifs ont fondus.
A l’initiative de Carnot la Convention décide en février puis août 1793 la levée en masse de 300.000 hommes.
Ils devront être habillés de bleu, comme l’étaient les gardes françaises puis les gardes nationales. Cette mesure, très impopulaire et qui sera un catalyseur du déclenchement des guerres de Vendée, permet néanmoins d’augmenter les effectifs d’environ 140.000 soldats. En 1794 800.000 hommes sont sous les armes, chiffre considérable pour l’époque.
Les nouveaux venus sont d’abord embrigadés en bataillons distincts de l’armée régulière. La République a donc alors deux forces armées, l’une issue de l’ancienne armée royale avec des professionnels aguerris (mais manquant de cadres), l’autre masse de « volontaires » mal équipés, sans formation et plus ou moins motivés.
Cette situation est vite jugée insatisfaisante et dangereuse. On comprend la nécessité de fondre ces deux troupes en une seule armée nationale. Mais laquelle doit absorber l’autre ?
Pour des raisons politiques, certains conventionnels se méfient de l’armée de métier : « L'incorporation des gardes nationales dans les troupes de ligne qui nous est proposée, me semble infiniment dangereuse. Je désirerais plutôt une innovation contraire, c'est à dire que tous les soldats de l'armée rentrassent dans la garde nationale ».
Mais les généraux et les représentants aux armées (sorte de commissaires politiques de l’époque) ne veulent pas de ces troupes non encadrées : "On ne peut se dissimuler qu'un corps n'est réellement en état de servir qu'autant qu'il est pourvu d'un nombre suffisant d'officiers et de sous-officiers capables de l'instruire, de le discipliner et de lui imprimer cet esprit d'audace, de subordination et d'amour pour le métier sans lequel un bataillon, fut il composé des plus robustes et plus ardents patriotes, ne sera jamais qu'une masse informe, désorganisée, dont les efforts n'agissant pas simultanément et suivant les règles de l'art, ne pourront jamais produire de grands et véritables effets" (général Schérer en décembre 1793). Un compromis est finalement décidé : L’amalgame se fera en regroupant un bataillon de l'armée régulière et deux bataillons de recrues pour constituer une demi-brigade. L’encadrement sera issu de l’armée de métier La solde, le statut et l'habillement devront être progressivement uniformisés et symboliquement c’est le bleu qui devra vêtira nos fantassins, le blanc rappelant trop la ci-devant armée royale. Comme toujours il faudra bien du temps pour l’application sur le terrain et longtemps les vétérans en blanc formeront les petits nouveaux en bleu (d’où bien sur l’expression « un bleu »).
L’amalgame sera une réussite et contribuera à forger ce redoutable instrument de guerre que fut l’armée de la Révolution et de l’Empire.
Pour être précis un premier amalgame fut réalisé en 1794. 211 demi-brigades d’infanterie et 32 d’infanterie légère furent formées.
Par exemple la 65e demi-brigade illustrée par la scénette comporte le 1e bataillon du 33e RI, ci-devant régiment de Touraine, le 1e bataillon des volontaires du Mont-Terrible*** et le 3e des volontaires de la Gironde. En 1796 nouvelle réorganisation (« Deuxième amalgame ») avec respectivement 110 et 30 demi-brigades.
Le mot « régiment » remplace définitivement celui de « demi-brigade » en 1803 (arrêté du 1er vendémiaire an XII).
Ainsi la 65e demi-brigade qui a été incorporée dans la 68e en 1796 devient-elle le 68e RI.
On ne peut clore cet article sans rappeler qu’il y eu un autre amalgame dans l’armée française, cette fois en 1944 lorsqu’il fallut intégrer les forces des maquis, FFI et FTP, à l’armée de libération.
Là aussi il fallut tenir compte des disparités de formation militaire et concilier des sensibilités politiques et des parcours bien différents, voire opposés.
Cet amalgame fonctionna plutôt bien dans l’ensemble, la fusion douloureuse des FFL et de l’armée d’Afrique en 1942-43 ayant un peu servi de répétition. .
*5.000 officiers sur les 9500 que comptait l’armée française en 1789 émigrent, sont destitués ou démissionnent. L’artillerie et le génie sont les armes les moins touchées mais la situation est catastrophique dans l’infanterie et la marine. La formation et la promotion sur le tas de nouveaux officiers donneront le meilleur ou le pire.
** Retour tout à fait légal, ils s’étaient engagés juste pour une campagne, pour repousser l’invasion de 1792.
***Actuellement en Suisse, dans la région de Porrentruy, non loin de Bâle. Le département du Mont-Terrible, créé en 1793, fut inclut dans le département du Haut-Rhin sous le Consulat.
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65e demi-brigade 1794
Figurines au 1/72e
« La Victoire en chantant
Nous ouvre la barrière,
La Liberté guide nos pas… »
Après avoir repoussé la menace d’invasion à Valmy en 1792, c’est à la pointe des baïonnettes que la Convention va délivrer les peuples voisins et leur faire goûter, de gré ou de force, à la rhétorique révolutionnaire. Si l’intention est noble, dans les faits la création de républiques sœurs (mais vassalisées et lourdement sollicitées) ne fera pas forcément le bonheur de ces populations.
Mais pour l’heure nos soldats affrontent le reste de l’Europe !
Pour cette petite scénette j’ai associé les figurines gagnées au dernier concours du forum avec une création en impression 3D faite à ma demande par Sébastien, de « Battlefig » . N’ayant aucune notion d’informatique, j’ai sans doute sous-estimé la difficulté de la programmation de l’imprimante mais Sébastien a super bien travaillé et le résultat est là ! Qu’il reçoive ici tous mes remerciements.
Les figurines des soldats de la Révolution, que je dois donc à la générosité de Ténardier et des donateurs que je remercie aussi, m’ont tout de suite énormément plu.
Elles ont de la gueule, une présence, plein de petits détails dans leurs uniformes bien fatigués, détails qui font vrai et qui collent bien à l’épopée révolutionnaire. Il n’y a que le drapeau que j’ai refait en l’agrandissant pas mal. J’ai parlé d’épopée, d’où l’idée de leur associer cette Marseillaise de Rude (dite aussi « le chant du départ »), sculpture bien connue, en une allégorie que j’ai voulu la plus immatérielle possible. L’aspect transparent et très lisse des productions de « Battlefig » y a bien contribué. D’autant que cela contraste avec le côté un peu « rugueux » de mes fantassins.
Y suis-je parvenu ? C’est à vous de le dire !
Cette idée m’a été inspirée par le célèbre tableau « le rêve » d’Edouard Detaille, que l’on peut voir au musée d’Orsay (le tableau, pas Edouard). Et aussi par une plaquette du peintre Eugène Rousselot qui figure sur un catalogue Historex.
Vous remarquerez qu’un des soldats porte l’uniforme blanc de l’ancienne armée royale alors que les autres sont en bleu, un bleu bien délavé pour le tambour. Ceci me permettra d’évoquer brièvement ce que fut l’amalgame pendant la Révolution .
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L'amalgame
En 1793 la situation de l’armée française est difficile. Du fait des pertes dues au combats et aux maladies, aux désertions, aux départs de très nombreux officiers pour l’émigration* et tout simplement au retour de 60.000 volontaires de 1792 dans leur foyers**, les effectifs ont fondus.
A l’initiative de Carnot la Convention décide en février puis août 1793 la levée en masse de 300.000 hommes.
Ils devront être habillés de bleu, comme l’étaient les gardes françaises puis les gardes nationales. Cette mesure, très impopulaire et qui sera un catalyseur du déclenchement des guerres de Vendée, permet néanmoins d’augmenter les effectifs d’environ 140.000 soldats. En 1794 800.000 hommes sont sous les armes, chiffre considérable pour l’époque.
Les nouveaux venus sont d’abord embrigadés en bataillons distincts de l’armée régulière. La République a donc alors deux forces armées, l’une issue de l’ancienne armée royale avec des professionnels aguerris (mais manquant de cadres), l’autre masse de « volontaires » mal équipés, sans formation et plus ou moins motivés.
Cette situation est vite jugée insatisfaisante et dangereuse. On comprend la nécessité de fondre ces deux troupes en une seule armée nationale. Mais laquelle doit absorber l’autre ?
Pour des raisons politiques, certains conventionnels se méfient de l’armée de métier : « L'incorporation des gardes nationales dans les troupes de ligne qui nous est proposée, me semble infiniment dangereuse. Je désirerais plutôt une innovation contraire, c'est à dire que tous les soldats de l'armée rentrassent dans la garde nationale ».
Mais les généraux et les représentants aux armées (sorte de commissaires politiques de l’époque) ne veulent pas de ces troupes non encadrées : "On ne peut se dissimuler qu'un corps n'est réellement en état de servir qu'autant qu'il est pourvu d'un nombre suffisant d'officiers et de sous-officiers capables de l'instruire, de le discipliner et de lui imprimer cet esprit d'audace, de subordination et d'amour pour le métier sans lequel un bataillon, fut il composé des plus robustes et plus ardents patriotes, ne sera jamais qu'une masse informe, désorganisée, dont les efforts n'agissant pas simultanément et suivant les règles de l'art, ne pourront jamais produire de grands et véritables effets" (général Schérer en décembre 1793). Un compromis est finalement décidé : L’amalgame se fera en regroupant un bataillon de l'armée régulière et deux bataillons de recrues pour constituer une demi-brigade. L’encadrement sera issu de l’armée de métier La solde, le statut et l'habillement devront être progressivement uniformisés et symboliquement c’est le bleu qui devra vêtira nos fantassins, le blanc rappelant trop la ci-devant armée royale. Comme toujours il faudra bien du temps pour l’application sur le terrain et longtemps les vétérans en blanc formeront les petits nouveaux en bleu (d’où bien sur l’expression « un bleu »).
L’amalgame sera une réussite et contribuera à forger ce redoutable instrument de guerre que fut l’armée de la Révolution et de l’Empire.
Pour être précis un premier amalgame fut réalisé en 1794. 211 demi-brigades d’infanterie et 32 d’infanterie légère furent formées.
Par exemple la 65e demi-brigade illustrée par la scénette comporte le 1e bataillon du 33e RI, ci-devant régiment de Touraine, le 1e bataillon des volontaires du Mont-Terrible*** et le 3e des volontaires de la Gironde. En 1796 nouvelle réorganisation (« Deuxième amalgame ») avec respectivement 110 et 30 demi-brigades.
Le mot « régiment » remplace définitivement celui de « demi-brigade » en 1803 (arrêté du 1er vendémiaire an XII).
Ainsi la 65e demi-brigade qui a été incorporée dans la 68e en 1796 devient-elle le 68e RI.
On ne peut clore cet article sans rappeler qu’il y eu un autre amalgame dans l’armée française, cette fois en 1944 lorsqu’il fallut intégrer les forces des maquis, FFI et FTP, à l’armée de libération.
Là aussi il fallut tenir compte des disparités de formation militaire et concilier des sensibilités politiques et des parcours bien différents, voire opposés.
Cet amalgame fonctionna plutôt bien dans l’ensemble, la fusion douloureuse des FFL et de l’armée d’Afrique en 1942-43 ayant un peu servi de répétition. .
*5.000 officiers sur les 9500 que comptait l’armée française en 1789 émigrent, sont destitués ou démissionnent. L’artillerie et le génie sont les armes les moins touchées mais la situation est catastrophique dans l’infanterie et la marine. La formation et la promotion sur le tas de nouveaux officiers donneront le meilleur ou le pire.
** Retour tout à fait légal, ils s’étaient engagés juste pour une campagne, pour repousser l’invasion de 1792.
***Actuellement en Suisse, dans la région de Porrentruy, non loin de Bâle. Le département du Mont-Terrible, créé en 1793, fut inclut dans le département du Haut-Rhin sous le Consulat.
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- InvitéInvité
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Re: La Victoire en chantant ...
Lun 17 Sep 2018 - 8:51
Un bel ensemble plein d'allant, plein de ferveur révolutionnaire, bravo Marc !
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Re: La Victoire en chantant ...
Lun 17 Sep 2018 - 9:22
- titi
- Messages : 6979
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 104
Localisation : Bretagne
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Re: La Victoire en chantant ...
Lun 17 Sep 2018 - 11:19
- InvitéInvité
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Re: La Victoire en chantant ...
Dim 23 Sep 2018 - 5:53
Bonjour,
je ne peux que me joindre aux bataillons de louanges, face à cette magnifique saynette.
Philippe.
je ne peux que me joindre aux bataillons de louanges, face à cette magnifique saynette.
Philippe.
- BIFFIN
- Messages : 1979
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Localisation : Deuil-La Barre (95)
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Re: La Victoire en chantant ...
Lun 24 Sep 2018 - 21:41
Merci à tous les quatre ! Content de voir que cela vous a plu !
- napoleonfigurines
- Messages : 511
Date d'inscription : 15/01/2016
Localisation : Charente
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Re: La Victoire en chantant ...
Jeu 4 Oct 2018 - 9:57
Superbe mise en scène
Et merci pour l'article passionnant.
Un petit bémol pourtant, la cocarde du tambour ? le bleu devrait être au centre et rouge extérieur non ?

Et merci pour l'article passionnant.
Un petit bémol pourtant, la cocarde du tambour ? le bleu devrait être au centre et rouge extérieur non ?
- BIFFIN
- Messages : 1979
Date d'inscription : 18/01/2016
Age : 66
Localisation : Deuil-La Barre (95)
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Re: La Victoire en chantant ...
Jeu 4 Oct 2018 - 11:47
Merci beaucoup pour ce commentaire.
En ce qui concerne la cocarde je crois qu'il a fallu les premières années de l'Empire pour voir un modèle unique s'imposer (modèle d'ailleurs différent de notre cocarde actuelle). Pour ce tambour je me suis inspiré d'une planche de Courcelles et de ce bonnet phrygien, mais sans réussir à faire le rond blanc central :
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mais d'autres dispositions existaient conjointement.
En ce qui concerne la cocarde je crois qu'il a fallu les premières années de l'Empire pour voir un modèle unique s'imposer (modèle d'ailleurs différent de notre cocarde actuelle). Pour ce tambour je me suis inspiré d'une planche de Courcelles et de ce bonnet phrygien, mais sans réussir à faire le rond blanc central :
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mais d'autres dispositions existaient conjointement.
- InvitéInvité
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Re: La Victoire en chantant ...
Jeu 4 Oct 2018 - 12:06
Nous avions eu une discussion sur les cocardes il y a pas mal de temps mais je ne retrouve plus le sujet
Il en ressortait que les cocardes pouvaient être "rouge-blanc-bleu" ou bien "bleu-blanc-rouge", en partant du centre évidement !

Il en ressortait que les cocardes pouvaient être "rouge-blanc-bleu" ou bien "bleu-blanc-rouge", en partant du centre évidement !
- napoleonfigurines
- Messages : 511
Date d'inscription : 15/01/2016
Localisation : Charente
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Re: La Victoire en chantant ...
Jeu 4 Oct 2018 - 12:11
J'ai trouvé un lien sympa :
http://www.manufacturesdelagrandearmee.com/albumphoto37/index.html
Sans oublier que certains disent que la première cocarde était bicolore (couleur de Paris)
bleu centre, rouge et blanc extérieur pour l'empire
http://www.manufacturesdelagrandearmee.com/albumphoto37/index.html
Sans oublier que certains disent que la première cocarde était bicolore (couleur de Paris)
bleu centre, rouge et blanc extérieur pour l'empire

- InvitéInvité
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Re: La Victoire en chantant ...
Jeu 4 Oct 2018 - 12:15
Merci pour ce lien !
Il y a quelques beaux livres ...................
Il y a quelques beaux livres ...................
- bec1208
- Messages : 323
Date d'inscription : 29/11/2011
Age : 73
Localisation : 78
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Re: La Victoire en chantant ...
Jeu 4 Oct 2018 - 12:19
- BIFFIN
- Messages : 1979
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Age : 66
Localisation : Deuil-La Barre (95)
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Re: La Victoire en chantant ...
Jeu 4 Oct 2018 - 13:05
C'est tout a fait ça !
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