Aspern-Essling mai 1809

En 1809 l'Autriche, constate que Napoléon est embourbé dans l'interminable guerre d'Espagne et voyant que son alliance avec la Russie est fragile, décide de passer à l'attaque pour venger son humiliation d'Austerlitz.

L'Archiduc Charles a rebâti une armé de 300 000 soldats et crée la Landwher, une troupe de reservistes de 200 000 hommes. Début avril, l'armée autrichienneoccupe Munich. La Grande Armée forte de 200 000 hommes se met en campagne remprtant cinq victoires en cinq jours : Tengen le 19, Abensberg le 20, Landshut le 21, Ekmül le 22 et Ratisbonne le 23.
Napoléon arrive àune quinzaine de kilomètres au nord est de Vienne, sur la rive gauche du Danube, le 10 mai.
L'archiduc Charles et l'armè autrichienne, forte de 95 000 hommes, se sont repliés sur la rive droite du fleuve après avoir déruit tous les ponts. Napoléon s'installe sur l'ile de Lobau. Les troupes du génie reconstruiront les ponts mais ceux ci s'avereront fragiles et instables.
Masséna passe le pont et s'installe dans l'église d'Aspern. Essling est occupée aussi, et la cavalerie lourde de Bessières se positionne entre les deux village. La coordination est confiée à Lannes.

Le 21 mai a 10h, les offensives commencent. Les canons autrichiens sement la confusion dans Aspern, les villages en proie aux flammes sont pris par les autrichiens puis repris par les français. A 22h, les français sont dans leurs position. Le grenier d'Essling est fortifié par la Jeune Garde.
La bataille reprend le 22 mai à 5h. Les combats de rues sont  sanglants. C'est le maréchal Lannes qui mène le combat au centre, Saint-Hilaire et Oudinot à gauche. Les français bousculent les autrichiens, sur 3km. L'armée autrichienne est sur le point d'être coupée en deux. L'archiduc Charles voyant le danger engage ses regiments de réserves, dont il prend la tête en brandissant les couleurs de l'Autriche. Lannes qui sent la victoire à portée de main demande des renforts, mais le sort s'acharne sur les français, le grand pont est en feu et  toute communication désormais impossible. Napoléon ordonne de tout arrêter.

Lorsque l'Archiduc apprend la coupure du pont, il ordonne l'offensive. Massena envoie son aide de camps porter un message :"Allez dire à l'Empereur que je tiendrais deux heures, dix heures, vingt heures s'il le faut pour sauver l'armée". A Essling, la Jeune Garde de Boudet resiste aux assauts des grenadiers de Rosenberg avec abnégation.
Au centre, Lannes fait face à l'archiduc. Les français se battent depuis trente heures le dos au fleuve et desormais, ils sont privés de ravitaillement. Les munitions commencent à manquer, cependant, quand la nuit tombe, les positions restent stables.
Napoléon tient alors un conseil avec Berthier, Massena, Bessière et Davout. Le général Bertrand, commandant du génie, estime qu'il lui faudra 48 heures pour réparer le grand pont.Il n'est donc plus possible de se maintenir sur l'autre rive, avec le peu d'homme qu'il reste. 

Pendant que les autrichiens attendent avec confiance le lendemain, les français évacuent vers Lobau dans la nuit et sous une pluie battante. La bataille d'Essling est terminée.
Le lendemain, les autrichiens exultent, si Essling n'est pas une défaite, c'est incontestablement un échec. 
La Grande Armée  reste sur ses positions et Napoléon prépare sa prochaine offensive, ce sera Wagram...

BILAN
Des deux cotés, les pertes sont lourdes et sensiblement égales : 20 000 à 23 000 tués et blessés dans chaque camp. Avec la mort du Maréchal Lannes, c'est un coup dur qui est porté aux français et à l'Empereur en particulier : il ne perd pas seulement un de ses généraux les plus capables, mais aussi un ami.   
La Jeune Garde, furieuse d'avoir subie de si lourdes pertes passèrent à la baïonnette plusieurs des grenadiers autrichiens blessés et estropiés.
Les Autrichiens ont lutté très dur à Aspern-Essling et ont remportés la 1ere victoire contre Napoléon himself depuis une dizaine d'années.
La nouvelle de cette victoire se propagea en Europe comme un feu de forêt. La bataille a démontré à quelle point l'armée autrichienne avait fait des progrès depuis les défaites catastrophiques en 1800 et 1805.

Je me suis inspiré de cette image trouvée sur le net
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et le dio
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Beau petit diorama! Tu devrais peut-être juste faire plus de contrastes sur tes figurines?

...tres sympa ,en effet...

argh titi je me suis mis a jouer du lavis noir et eclaircissement je t'assure! Mais j avoue que les photo rendent peu ce contraste
Pour les autrichiens c'est assez compliqué, j'ai tenté un très leger lavis gris foncé.

Très belle démarche, doc. , diorama, etc.

Fais attention aux couleurs "bateau" comme ce marron pour le bois.

Superbe le dio..

Plein de mouvements...bonne mise en scene....tout plein de details et d`accsesoires..
Le tout aurrait effectivement un peu plus de profondeure si les figurines seraient un peu plus ombrer....sinon c`est tres bien..

Seul petit reproche....Le sol et les murs sont trop propre...
Regarde une fois un mur d`une vieille maison.....c`est plein de couleurs...differents gris,des bruns,des jaunes etc.
Pareil pour le sol....il ne faut jamais faire un sol avec seulement une couleure....
Differents lavis et eclaircissement au drybrush vont mettre le tout plus en valeure...

Des Autrichiens, des transformations ... bref j'adore

J'aime ce dio très beaucoup. Félicitations.

Beau travail ,

Ce dio est très beau , de l'action , du mouvement , tout y est , c'est très réussi

Si je peux me permettre un petit rectificatif historique .... c'est parce que Napoléon était en train de battre les Anglais en Espagne que ceux-ci ont versé de très importantes sommes d'argent au gouvernement autrichien ( plus une prime par soldat mobilisé et équipé ) pour qu'il mobilise et envahisse la Bavière.
Ce royaume étant une pièce maitresse de la Confédération du Rhin , l'Empereur quitta la péninsule et rejoignit le nouveau front.
Il ne remit plus jamais les pieds en Espagne.......